Vous l’avez peut-être remarqué, je suis particulièrement absente ici et le retard sur mes articles continue de s’accumuler… La faute à plein de choses à la fois mais je ne désespère pas de pouvoir reprendre un rythme régulier prochainement ! En attendant – avant que plus personne n’ait envie d’entendre parler de froid et de neige – enfilons notre plus belle tenue pour profiter du ski de printemps.
A la fin du mois de mars, j’ai enfin pu souffler après plusieurs mois sans vraies vacances et je crois que c’est la première fois que je les ai autant appréciés tant les semaines les précédent ont été fatigantes et pas toujours faciles nerveusement, il faut bien le dire. Quel bonheur quand vient le moment d’éteindre son ordinateur, de fermer son agenda et de mettre un peu d’ordre sur un bureau que l’on occupera plus pendant une semaine !
Une semaine sans mail,
une semaine sans avoir les yeux rivés sur un écran,
une semaine rien qu’à soi.
C’est en compagnie de mon monsieur que je suis montée dans un train qui nous emmenait à La Plagne, accueillis sur place par un ciel bleu sans nuage et un soleil éblouissant – encore plus quand tu as oublié d’emporter les lunettes pour t’en protéger, hem. Je ne connaissais pas cette station, j’avais seulement le souvenir de mon père et ma sœur avec lesquels, quelque part dans les années 90, je m’y étais baladée à défaut de pouvoir y skier.
Le ski, d’ailleurs, tiens ! L’année dernière à Megève avec ma petite sœur, j’avais redescendu les pistes après 12 ans de non-pratique assidue. Plus petite, j’ai eu la chance de partir à deux reprises en classe de neige et plus tard, plusieurs fois en colonie de vacances spéciale sports d’hiver – on skiait quoi. J’allais donc à La Plagne plus ou moins confiante… Quelle naïveté ! Le domaine est grand, offre de nombreuses pistes bleues (non parce que si tu me dis rouge, tout de suite je peux potentiellement faire pipi dans ma culotte) et une semaine avant les premières vacances de Pâques, nous étions presque seuls.
En somme, avec le beau temps en sus, les conditions étaient optimales. Sauf que ben, j’ai vite senti mes limites et goûté à nouveau à la peur doublée de frustration qui peuvent vite fait te faire monter les larmes aux yeux au bout de la cinquième chute de la journée – vous savez, ce moment où vous en avez plein le dos, où vous vous trouvez à la fois nul.le et ridicule, où vous estimez que la neige est trop molle ou trop glacée et que c’est de sa faute si vous skiez comme un pied, et que clairement, il est temps de déchausser. Pourtant, je vous jure, j’adore skier !
Cette sensation de glisser sur la neige à toute allure (toute proportion gardée) entourée de paysages qui vous font oublier que les villes grises et polluées existent est incomparable. Incomparablement ressourçant.
Alors plutôt que de baisser les bras, on y retournera l’année prochaine et je prendrai quelques leçons de perfectionnement avec l’ESF. Les cours collectifs sont abordables et les leçons particulières d’une demi-journée, pourvu que l’on soit deux, le sont aussi. L’idée est vraiment de reprendre confiance en moi sur des skis et d’améliorer ma technique pour pouvoir profiter d’une semaine aux sports d’hiver sans avoir le ventre qui chatouille en haut des pistes – et d’éviter de dégueulasser mon masque parce que je chouine à l’intérieur.
Le ski de printemps, quel intérêt ? Le beau temps, la fréquentation en baisse, et les prix aussi, bien que celui du forfait reste le même. Nous avions réservé notre matériel sur le site Skimium ; c’est vraiment pratique et économique. Ils ont 350 boutiques partenaires en France : on choisit celle qui est la plus proche de notre logement, on opte pour un équipement adapté à notre niveau, on précise notre taille et notre pointure, puis on réserve en payant un acompte. A notre arrivée, tout était déjà prêt et en 10 minutes c’était plié : simple, efficace. Ils proposent aussi des offres de temps en temps, j’ai ainsi pu bénéficier de – 10 % sur ma réservation et la location m’a coûté à peine 130 € pour deux paires de ski et deux paires de chaussures.
Bien-sûr la montagne au printemps, ce n’est pas que du ski ! Ça peut être… au hasard… du parapente !
J’ai presque envie de vous dire que voler au-dessus des montagnes avec le nez qui coule, c’est mon rêve et si c’est possible, je sauterai le pas cet été. C’est une façon éco-friendly de survoler les sommets sans polluer. Je vous en parlais il y a quelques mois à l’occasion de mon petit tour en avion au-dessus des Alpes : on ne se rend pas toujours bien compte de l’impact des activités touristiques sur les montagnes. Elles peuvent être polluantes à bien des égards et je vous invite à jeter un œil sur le site de l’association Mountain Wilderness pour en savoir plus.
Pendant cette semaine de vacances, l’Office de tourisme de La Plagne nous a offert une descente en bobsleigh et c’était vraiment cool ! La piste a été construite pour les Jeux olympiques d’hiver en 1992 et continue d’être utilisée comme piste d’entraînement pour les bobeurs aujourd’hui. Chaque après-midi, du mardi au dimanche, tout lambda peut venir s’essayer au bobsleigh. Quatre formules sont proposées et nous avons pu tester le bob raft qui descend la piste à 80 km/heure ; forcément, j’avais un petit peu les chocottes mais in fine, une fois arrivé en bas on a qu’une seule envie, recommencer.
On retrouve plus ou moins les mêmes sensations que dans une attraction, le bruit de la glace sous les patins en plus !
Si vous êtes mordu d’adrénaline, vous serez sans doute un peu déçu par le bob raft : dans ce cas, essayez plutôt la speed luge dans laquelle on descend la piste seul.e en position semi-allongée à 90 km/heure ou encore le bob racing qui place la barre encore un peu plus haut puisque l’on descend à 3 accompagné.e.s d’un pilote à 120 km/heure – il paraît que la force de la vitesse exercé sur le corps est impressionnante et que l’on en ressort pas en sautillant gaiement.
La montagne, peu importe la saison, c’est l’occasion d’arpenter les petits sentiers de randonnée. Nous nous sommes baladés deux fois au Dou du Praz, un chemin tranquille et accessible : une fois en arrivant et une seconde la veille de notre départ – en quelques jours la neige avait bien fondu et les premières fleurs pointaient le bout de leur nez. C’est drôle de voir la nature changer si vite (alors qu’en fait non bien-sûr, elle prépare son coup depuis des semaines patiemment) et comme toujours lorsque l’on me met au milieu des arbres, je deviens la folle qui photographie une écorce sous tous les angles – heureusement que mon monsieur partage un peu mes TOC !
C’est si relaxant de prendre le temps d’observer la nature autour de soi, de remarquer la délicatesse des petits détails et de les immortaliser. Je crois que rien ne me fait plus de bien et rien ne m’inspire plus que les forêts – vous le remarquez peut-être sur Instagram, huhu.
Comme toujours, ces vacances sont passées vite et il me tarde de retourner à la montagne avec une chouette bande de copains à la fin du mois de mai. Avant de clore cet article, je partage deux belles adresses pour manger végétarien à La Plagne : le Chalet de La Roche, juste en bas d’une piste joliment nommée Cornegidouille – la fan d’expressions obsolètes que je suis ne pouvais pas plus aimer – qui propose plusieurs plats végétariens que l’on peut végétaliser et manger sur une belle terrasse ensoleillée ainsi que La Casa de l’Ours pour ses délicieuses pizzas et son burger végétarien où le pain est remplacé par deux galettes de pommes de terre bien grasses !
Je vous souhaite une très belle journée et vous retrouve très bientôt pour vous parler du cover de mon tatouage et vous emmener savourer la Dolce vita à Rome !
Camille
C’est beau, tout ça !
Le parapente, j’ai tellement envie d’en faire, ça doit être absolument fou comme sensations. Un ami de mes parents en faisait beaucoup quand j’étais gamine et ça m’a toujours fait rêver. Bref. Je m’en vais rêver à mes prochaines vacances, sur cet entrefaites.
Lilouuuu
Les paysages sont magnifiques !
Je trouve les photos d’écorces splendides pour ma part !
Bisou ma belle
Alexanne
C’est très très beau le ski du printemps ! Cet article est rayonnant comme toujours tu nous fait partager ta joie de vivre.
Julie
Oh c’est vers chez moi ça ! Rien de mieux que de lâcher prise avec l’air de la montagne !