Ces lieux de mon enfance

Pesaro, l’Italie font partis de moi. Je me suis toujours considérée chanceuse d’avoir deux cultures, deux nationalités et même si je vais rendre visite à mes grands-parents pas aussi souvent que je l’aimerais, y retourner me fait beaucoup de bien. Tout m’est familier : la ville, ses bruits, ses lumières et ses odeurs – dont une particulièrement désagréable et commune aux endroits où il fait très chaud, celle des égouts :x – mais surtout, la maison de mes nonni. Mon père, mes tantes y ont passé leurs étés tout comme nous bien après eux ; ses murs en ont vu de belles ! Ces lieux m’ont marquée très tôt et m’ont poursuivie – à ce point que j’ai quand même réussi à faire ma rédaction de français au Brevet en décrivant la maison et que mon sujet d’italien au baccalauréat concernait la région d’où sont originaires mes grands-parents : les Marche. Ca m’a été bénéfique les deux fois ;)

En Italie, je me sens chez moi même si ma culture est définitivement plus française qu’italienne, même si je trouve ses habitants parfois vulgaires, parlant trop fort et bien trop exubérants. J’aime profondément ce pays et sa langue que j’ai apprise petite, bien obligée pour communiquer avec les copines que je m’étais faites dans la rue.

Non loin de Pesaro, un petit village domine l’Adriatique du haut de ce que l’on appelle la Panoramica. Fiorenzuola di Focara c’est le genre de petit village (133 habitants seulement, ils ne se marchent pas dessus autant vous le dire) typiquement italien où l’on peut entendre les mamans appeler leurs enfants à table depuis leur fenêtre, voir du linge immaculé étendu aux balcons, regarder des papis jouer à la briscola à l’ombre d’un figuier et accessoirement, croiser un groupe d’une cinquantaine d’amateurs de marche nordique qui font un peu tache dans le décor (véridique ! j’ai trouvé ça un peu ridicule je l’avoue mais surtout très chiant puisqu’ils s’accaparaient la route… M’enfin).

Je laisse les photos parler d’elles-mêmes…

A vendredi pour un joli article :)