Séville – Deuxième partie

Je reviens après une longue semaine de silence pour la suite de la visite de Séville. Déménagement à Toulon pour mes études oblige, dernière rentrée universitaire – faite aujourd’hui même – tout ça prend du temps mais je vous promets que le blog va peu à peu reprendre son rythme de croisière et je vous prépare quelques belles surprises pour l’automne ;)

Allez, commençons par l’Alcazar ! C’est LE lieu phare de Séville. Je ne vous retracerai pas l’histoire de ce palais, comme à mon habitude, par manque de temps et parce que comme on dit « Google est votre ami » ;)

Sachez en tout cas – et vous le verrez – que son architecture est époustouflante (les détails, la minutie avec laquelle a été réalisé chaque porte, chaque petit banc de mosaïques, etc.) et son jardin très paisible (on y voit s’y promener en liberté de nombreux paons pas très farouches et plutôt gourmands) pour s’y reposer après avoir arpenté en long, en large et en travers les couloirs de la bâtisse. On s’y bouscule d’ailleurs un peu mais à l’ombre de ses murs, on se soustrait pour quelques instants à la chaleur écrasante de la fin d’une matinée de juillet.

Dans le quartier de Santa Cruz, vous pouvez croiser sur votre chemin le musée du Flamenco. Chaque soir à 19 heures, un spectacle y est donné. Je vous l’avoue, je ne suis pas une très grande amatrice de cette danse – et du folklore espagnol en général – mais je me suis laissée entraîner par ma maman. J’ai trouvé le show un peu froid, sans âme et rapidement expédié – mais très certainement bien exécuté ; je ne suis pas spécialiste. Je vous le déconseille, surtout quand on se trouve dans une ville où le flamenco s’offre dans de nombreux bars – oui car, au musée du Flamenco il vous faudra débourser par moins de vingt euros pour une heure de spectacle…

Tout comme l’Alcazar, la Place d’Espagne est un lieu incontournable de Séville. Grandiose et majestueuse, elle se trouve en face d’un très joli parc, le parc Maria Luisa. Attrape-touristes non dénué de charme : louer une petite barque pour naviguer au milieu de la place – bon, vous serez sans doute les seuls, ça n’a pas l’air d’être très prisé comme activité.

Attardons-nous enfin un peu sur le parc Maria Luisa. Sa faune et sa flore foisonnante en font un lieu très agréable pour se reposer d’une journée de marche. On y trouve des fontaines un petit peu partout et des choses tout à fait étonnantes : des perroquets en liberté – et voilà que comme des gosses, on lève la tête et on reste posté sous un arbre à observer des petits oiseaux verts (j’ai même ramené une plume tombée par terre – touche-pas ça malheureuse ! c’est pourri de maladiiiies), des chauves-souris en plein jour, etc. Sans aucun doute, l’un des endroits que j’ai le plus aimé à Séville ; il faut dire que j’ai une passion folle pour les parcs.

C’est tout (enfin, c’était déjà beaucoup pour cette fois-ci). La prochaine fois, je vous emmène à Cadix et Cordoue :)