Depuis que je suis végétarienne, j’entends tout et n’importe quoi par rapport à ce régime alimentaire et je voudrai éclaircir certains points avec vous.
Ces derniers temps, Hellocoton a mis en avant des articles évoquant le végétarisme, notamment celui de Among the animals et de La journaliste IT pink & green. Je ne sais pas si c’est une preuve que nous sommes de plus en plus nombreux à lâcher la chair animale sous toutes ses formes mais j’ai le sentiment qu’être végétarien aujourd’hui est moins difficile qu’il y a dix ans. Je vois fleurir de plus en plus de « V » indiquant sur les paquets de surgelés, céréales, gâteaux, conserves et autres produits industriels qu’ils peuvent convenir aux végétariens ; les cartes des restaurants nous permettent de profiter d’un repas avec des omnivores et d’une manière générale, je trouve que l’on stigmatise moins les « mangeurs de pâquerettes », comme nous appelle mon bien-aimé, qu’avant.
Je n’aime pas tellement évoquer ce sujet avec des omnivores. La plupart des végétariens vous le diront, on entend toujours les mêmes poncifs, les mêmes arguments bidons et les mêmes provocations à trois sous.
Je suis certaine que l’on a tous dû répondre à l’argument de la carotte qui cri : « Mais enfin, comment peux-tu être certaine qu’une carotte ne souffre pas au même titre qu’un porc ?« . Eh bien, parce qu’il a été prouvé scientifiquement que les animaux ont un système nerveux tout comme nous qui les rend capables de ressentir la douleur tout comme nous. Un légume n’a pas de système nerveux.
J’ai bien conscience que dire « Je suis végétarienne » soulève des questions qui brûlent parfois trop les lèvres de mes interlocuteurs mais autant, je suis disposée à répondre à quelqu’un qui est disposé à m’écouter ; autant répondre à quelqu’un qui fait déjà preuve d’intolérance dans la formulation de ses questions me répugne.
Je suis la seule végétarienne de mon entourage. Ma famille, mon amoureux et mes amies mangent de la viande. Je n’essaie pas de les « convertir » et je n’ai jamais essayé. Je pars du principe que devenir végétarien doit être motivé par une vraie envie, une démarche personnelle et que l’action est précédée d’une réflexion sur soi-même. Le végétarisme, ce n’est pas une religion mais c’est un mode de vie qui réaffirme jour après jour que les animaux sont nos amis et que l’on ne mange pas nos amis, pour reprendre la formule de Marguerite Yourcenar.
Voici donc dix idées reçues sur le végétarisme et les végétariens.
1 – Le végétarisme c’est contre-nature :
Manger de la viande ne nous est pas nécessaire pour bien vivre et être en bonne santé. On peut parfaitement s’en passer et avoir un excellent équilibre alimentaire. Les australopithèques avaient une alimentation quasi exclusivement composée de végétaux (source ici) et même si je trouve inutile de chercher une justification historique du végétarisme, il est cependant inévitable de compter les différences entre nous et les animaux carnivores. Force est de constater que nous n’avons pas de griffes mais de petits doigts agiles à la cueillette, notre dentition est trop peu puissante et la longueur de notre intestin est beaucoup trop importante pour bien digérer la viande – on peut même se demander si la recrudescence du cancer colorectal ne viendrait pas d’une trop grande consommation de celle-ci.
Pour les plus curieux, un tableau très complet classifie les différences et les ressemblances entre les carnivores, les herbivores, les omnivores et les humains. Vous serez étonnés de voir les innombrables analogies entre nous et les mangeurs de pâquerettes ;)
Manger de la viande est donc bel et bien culturel.
2 – Le végétarisme c’est pour les riches :
Dans l’esprit de certains, manger végétarien = manger bio = être riche (sous entendu, Bobo). Pour ma part, les seuls produits bio que j’achète sont les oeufs et les laitages. Pour le reste, je fais attention à ce qu’il n’y ait pas d’huile de palme dans la composition et c’est tout. Devenir végétarienne m’a rendue plus vigilante, pas plus pauvre. Quand on voit le prix de la viande, du poisson et des crustacés, on se dit que c’est quand même l’hôpital qui se fout de la charité. Selon moi, manger de la viande [de bonne qualité], c’est un truc pour les gens aisés financièrement. Il est vrai que les steaks de soja tout prêts type Sojasun coûtent relativement chers mais, il est très facile de les faire soi-même et de les surgeler ensuite. C’est meilleur et c’est plus économique.
Le végétarisme ne demande pas plus d’argent mais un peu plus de temps pour cuisiner ; et ce n’est pas plus mal pour la santé de se remettre aux fourneaux.
3 – Les végétariens n’ont pas d’humour, sont intolérants et n’ont qu’un seul sujet de conversation : l’écologie :
Comme chez les omnivores, il y aura toujours des végétariens pas très agréables à fréquenter mais il est stupide d’en faire une vérité générale. Je pense même que l’intolérance n’est pas du côté des mangeurs de pâquerettes. Quand je parle de mon régime alimentaire, je n’emploie pas des termes qui peuvent faire culpabiliser et qui agressent (cadavre, barbarie, etc.) car c’est le meilleur moyen d’avoir des réactions stupides en retour.
Le cas du foie gras – parlons-en puisque les fêtes approchent – est très délicat. J’adorais ça avant, à me faire des repas uniquement composés de tartines de foie gras et d’un verre de Chardonnay (ouais, ouais) et ce, même si l’amoureux m’avait montré une vidéo sur le gavage que je n’avais pu soutenir ni des yeux, ni des oreilles. Quand je lui disais que j’en avais mangé, il me répondait : « Tu te rends compte que c’est un foie malade que tu as mangé ? Qu’un pauvre canard a été gavé pour ça et que c’est comme si, toi, on te forçait à ingérer 15 kg de spaghettis en 3 minutes… » Je me mettais des oeillères, comme la plupart des gens parce que je ne voulais pas que l’on vienne me priver d’un mets que je trouvais délicieux. Mais petit à petit, j’ai compris et ça m’en a dégoûté. Il n’a jamais été agressif quand il me « réprimandait », il ne parlait pas à mon coeur mais à ma raison et je pense que c’est le meilleur moyen de parvenir à ses fins – ça ne marche cependant qu’avec ceux qui ont une certaine sensibilité.
Ainsi, je ne ferai jamais la morale à quiconque, je n’irai jamais agresser quelqu’un qui mange une entrecôte, je ne rebattrai pas les oreilles des gens avec mon mode d’alimentation mais si le sujet est évoqué, je montrerai combien les arguments pour le végétarisme sont presque indémontables.
Tous les végétariens ne sont pas des militants cinglés et complètement enfermés dans leur monde. Mais si vous les pousser à parler, écoutez-les vraiment avant de sortir les pires banalités. Il y a quelques semaines, mes parents recevaient des invités dont l’un est boucher. Je ne sais ni comment ni pourquoi nous en sommes venus à parler des abattoirs mais il a commencé à expliquer comment l’abattage se déroulait, le stress des animaux, tout ça. J’ai essayé de me contenir, de me pincer les lèvres pour ne pas dire : « Hey ho, je ne suis pas devenue végétarienne pour rien, je sais comment ça se passe ! » mais je bouillais intérieurement et j’ai explosé pour mettre un terme à cette conversation qui n’avait ni queue ni tête. A ce moment-là, j’ai peut-être donné l’image d’une végétarienne trop sensible, incapable de se tenir mais j’avais l’impression d’assister à une conversation entre gens qui tombaient de leur nuage et apprenant qu’en fait, ben dans une saucisse, il y a un animal qui était vivant, qui respirait et tout, comme nous. C’est dingue.
4 – Les végétariens mangent tous des graines germées en buvant du thé vert et en faisant du yoga :
Cette idée rejoint un peu celle qui voit les végétariens comme des rabats-joie un peu sectaires. Personnellement, je suis gourmande, j’aime faire de la pâtisserie et en manger, je suis plutôt thé caramel que thé purifiant, je déteste le tofu nature et je fais du yoga… sur la wii fit ! Une fois de plus, comme chez ceux qui mangent des animaux, il y a une grande diversité de personnalités. Certains deviennent végétariens pour le respect de l’environnement – on sait que l’élevage d’un seul porc émet une grande quantité de gaz à effet de serre – d’autres par goût, tradition familiale, religion, amour des animaux, soucis de santé, etc. On ne peut coller d’étiquette à personne.
5 – Les végétariens ont des carences et sont plus faibles physiquement que les omnivores :
La question qui m’est souvent posée est : « Mais pour les protéines, tu compenses comment ?« . Il faut savoir qu’un steak de soja contient plus de protéines que la plus protéinée des viandes, à savoir le veau (37 g pour 100 g contre 36 g).
De même que les protéines végétales comme l’avoine (17g/100g), le blé (12g/100g), le boulgour (idem) mais aussi les lentilles (25g/100g), les fèves (26g/100g), les pois cassés (24g/100g) et les haricots (22g/100g) – pour ne citer qu’eux – sont de parfaites alternatives sachant qu’il faut manger l’équivalent de son poids en protéines, donc si l’on pèse 60 kilos, on mangera 60 grammes de protéines par jour et l’on sera en forme.
Les protéines végétales seraient meilleures pour la santé et mieux assimilées par le corps humain. Des études ont montré les qualités de ces protéines par rapport à celles animales mais comme elles sont dérangeantes pour les lobbys de la viande, vous en avez que très peu vent.
Les végétariens compensent aussi avec les produits laitiers (Beaufort : 30g/100g ; Emmental : 28g/100g ; Comté : 30g/100g ; fromage blanc : 8g/100g etc.) et les oeufs (6,5 pour un oeuf).
Etant anémique, je veille aussi à ma consommation de fer pour le maintenir à un taux raisonnable dans mon sang. Il est vrai que les produits dans lesquels on en trouve le plus sont les abats mais on peut compenser avec le chocolat (miam !), les légumes secs (pois chiches, fèves, lentilles, etc.), les légumes frais, les oléagineux (amandes, noisettes, etc.) et les oeufs. Sur mes résultats sanguins, il n’y a qu’une sensible différence par rapport à avant mais selon mon médecin ce n’est pas lié à mon régime végétarien mais seulement à mon corps qui ne retient pas le fer.
Pas d’inquiétudes à avoir donc par rapport aux protéines :)
6 – Le végétarisme est une mode pour se distinguer et attirer l’attention :
Je ne suis pas la mieux placée pour répondre mais je connais quelques personnes qui se disent végétariennes mais font une « entorse » lorsqu’elles vont chez Mc Do ou qu’elles sont invitées quelque part… On ne devient pas végétarien pour ne pas faire comme les autres mais parce qu’on ne veut plus manger d’animaux (ou pour les autres raisons que j’ai déjà évoquées). A partir de là, le regard des autres importe peu. On a fait un choix et on l’assume pleinement. Ça veut donc dire qu’il faut supporter les réflexions accompagnées de soupirs : « Ah bah oui, on ne peut pas aller manger chinois, y a rien pour Laëtitia là-bas. » ou les remarques : « C’est une lubie, ça te passera« . Les gens ne vous prennent pas toujours au sérieux quand vous êtes végétarien, on a donc trouvé mieux pour se faire mousser quand même… ! Si vous voulez attirer l’attention, je préconise ceci ;) Bien plus efficace que de manger des pâquerettes.
7 – Les végétariens sont hypocrites, ils mangent des produits d’origine animale (miel, oeufs, laitages) et portent du cuir :
Quand je suis devenue végétarienne, je me suis posée la question : logiquement, pourquoi continuer à manger des produits d’origine animale ? Mais il existe l’alternative du bio si l’on ne veut pas participer à l’exploitation de pauvres poules pondeuses en batterie et de petites vaches laitières. C’est plus cher, oui mais étant donné que l’on fait l’économie sur la viande… Quant à la question du cuir, elle est pertinente. Avant, je n’avais jamais tilté que cuir = peau d’animal et soudainement, j’ai commencé à faire attention : cuir de chèvre, cuir de veau, cuir de poulain, etc. Ah oui ? J’avais jamais fait attention (*je vis au Pays des Petits Poneys*). Dans la limite du possible, j’essaie de ne pas acheter des chaussures et des sacs en cuir – ce qui ne m’empêche pas de baver devant un sac Miu Miu et une paire de Louboutin, certes. Heureusement, Dieu inventa Stella McCartney qui n’utilise ni fourrure, ni cuir dans ses collections. On prend exemple ?
8 – Les végétariens sont rasoir, ils voient le mal partout :
Ce n’est pas vraiment une question de voir le mal partout mais plutôt d’avoir une vision différente, sans doute plus lucide. Ça me met hors de moi les cirques avec animaux par exemple, surtout ceux qui erre de villes en villes. Je ne manque pas de bougonner dès qu’un s’installe près de chez moi. Quand j’étais petite, ma mère m’avait emmenée en voir un dans le petit village dans lequel j’habitais. Je ne m’en souviens pas mais elle me dit que nous étions parties rapidement car le « dresseur » ne cessait de battre son tigre pour qu’il exécute ses figures. Ne me dites pas que dans les grands cirques, ils sont bien choyés. Peut-être mais n’empêche, les animaux ne sont pas des clowns.
C’est une question de point de vue. J’essaie de ne pas parler trop souvent des animaux et de la façon dont on les exploite/traite – dur, dur quand c’est mon sujet de mémoire cette année… – mais comme je l’ai souvent entendu : qui ne dit mot consent.
9 – Les végétariens, ils crèvent d’envie d’un bon steak en fait :
Si c’est le cas, je ne vois pas bien pourquoi se faire violence pour manger végétarien. Normalement, même si ce n’était pas le cas au début, la viande vous dégoûte au bout d’un moment. Voir une carcasse de poulet, un morceau de viande rouge qui dégouline, des petites crevettes roses entassées les unes sur les autres dans mon frigo me fait légèrement tourner de l’oeil. Alors vous pensez bien que je ne rêve pas d’un steak tartare en secret.
10 – Les végétariens sont égoïstes, ils obligent les hôtes à cuisiner deux fois :
J’ai un entourage incroyablement gentil, tolérant et compréhensif. Personne ne m’a jamais zappée dans l’élaboration du menu. J’ai sans doute de la chance car j’ai entendu que certains végétariens aux amis douteux devaient apporter eux-mêmes leurs repas quand ils étaient invités chez les uns et les autres. Sympa les « amis » hein, surtout que c’est pas si compliqué de cuisiner sans chair animale… Je trouve ça dommage d’être aussi peu ouvert à d’autres horizons culinaires et de tourner le dos à une nourriture délicieuse, saine et économique. Allez, faites-nous des pâtes, on a l’habitude ;)
J’espère que cet article vous a plu et a été instructif. J’espère également n’avoir eu aucun propos maladroit ; je le redis, loin de moi l’idée de culpabiliser et de fustiger qui que ce soit. Je voulais simplement donner mon éclairage somme toute assez subjectif du végétarisme et appeler à plus de tolérance et de compréhension envers les mangeurs de pâquerettes :)
Pour ceux qui sont restés sur leur faim (façon de parler) : http://www.vegetarisme.fr/
A très vite !
kloklotuc
Des clichés ces points …
CoppéliaAutrice
Oui, c’est le principe des idées reçues !
kloklotuc
je ne jamais eu des remarques de quelque sorte a propos de mon végétarisme en 30 années
CoppéliaAutrice
Tant mieux pour vous. Ce que j’ai écrit n’a pas prétention à être universel.
lilyylush
J’aime ! J’adore ! ! Je me reconnais dans pas mal de ces idées reçues et ça fait du bien de se sentir un chouilla moins seule ;) Ton article est très complet et vrmt très bien
CoppéliaAutrice
Merci :)
Virginiiiiie
Ca c’est de l’article ! :)
c’est vrai que quand on est pas végétarienne on a ce genre d’aprioris, c’est sympa de voir qu’on se trompe :$ en tout cas, vraiment intéressant, merci !
CoppéliaAutrice
Merci, c’est vraiment le but de l’article :)
cherrylou
Merci pour ce superbe article, dans lequel je m’identifie complétement, sur plein de points. Je suis végétarienne depuis 5 ans, la seule de mon entourage (même si mon boyfriend a sensiblement réduit et choisi sa consommation de viande) et je crois que je sortirais ton article au prochain qui me prend un peu trop la tête (genre la carotte qui souffre… bande de nazes). Je suis sûre que ton article attirera l’oeil de plus d’un et j’espère les aidera à mieux comprendre et à ne pas sectariser le végétarisme.
Bravo ♥
CoppéliaAutrice
Merci à toi :)
Oui, comme je l’ai dit, c’est facile de sectariser ce qu’on ignore et ce dont on ne serait pas capable, j’espère que ce petit article aidera à changer la vision de certain(e)s :)
Pour l’amoureux, j’ai eu la chance qu’il ne soit naturellement pas trop viande (aucune viande rouge / cuite / poisson), mais dans l’entourage proche, c’est vrai qu’au début c’est difficile.
Merci encore :)
Mareene
Quel mignon petit animal, sa donne pas envie de le manger !
CoppéliaAutrice
Ils sont tous mignons… avant l’abattage ;)
Et puis une jolie frimousse comme ça c’est une technique espiègle de ma part pour vous faire passer du côté vert de la force ;)
Popbabe7
Tres bon article! Je ne suis pas vegetarienne mais j’apprecie ta mise au point sur certains cliches.
CoppéliaAutrice
Merci, j’apprécie :)
Mlle Pigut
Bravo pour cet article sincère.
CoppéliaAutrice
Merci ! J’ai vraiment voulu contribuer à donner une autre image du végétarisme.
Laura
Enfin quelque chose d’intéressant sur le végétarisme… J’ai été végétarienne pendant deux ans (non pas que j’ai renoncé à mes convictions, j’ai seulement ressenti à nouveau le besoin de manger de la viande et je pars du principe qu’il ne faut jamais se priver) et pendant tout ce tps je n’ai jamais cessé d’être confrontée à ce genre de clichés. Au début, tu y mets tout ton être pour répondre et puis, au bout d’un moment, tu sais que ce n’est qu’un éternel recommencement et que les mentalités ne sont pas prêtes de changer. Les discours sont toujours les mêmes, les arguments (aussi pauvres soient-ils) également. Dommage…
CoppéliaAutrice
Oui, j’ai l’impression qu’il faut sans cesse se justifier mais contrairement à toi, dès le départ j’ai abandonné l’idée de m’exprimer sur mon végétarisme sauf avec les personnes qui semblent sincèrement curieuses et prêtes à m’écouter.
Laura
ps : adorable le ptit cochon ! XD
Daphné
alors il existe d’autres végétariens au France? INCROYABLE! ^^
CoppéliaAutrice
Eh oui, comme 2% de la population française :s
Daphné
2% que je ne connais malheureusement pas :'( mais où vous cachez vous?????? ;)
CoppéliaAutrice
Sur internet apparemment… Faudrait organiser des apéros-végétariens ^^
watermeloun
C’est parfait! Tu m’as ôté les mots de la bouche! C’est vrai qu’il n’y a rien de plus insupportable que toutes ces questions autour du végétarisme. Mais le plus dérangeant c’est surtout quand quelqu’un de la famille (parent éloigné) ect… se met à nous poser ces questions là…
CoppéliaAutrice
Merci :)
Ma famille n’a pas été étonnée plus que ça quand j’ai annoncé que je devenais végétarienne (c’était comme une évidence à laquelle tout le monde s’attendait). Elle s’est juste sentie désemparée : mais tu vas manger quuuuuuuoi ? qu’est-ce que l’on va te cuisiner nous maintenant ? Ils n’ont jamais posé de questions sur mon choix à proprement parler en fait… Mais j’imagine que quand c’ est le cas, c’est délicat :/
ninaah bulles
J’adore tes article celui-ci est superbe.
pour ma part je m’alimenté plus de végétaux Que d’anibeaux mais mon problème est que j’apprécie par fois manger de la viandes ce qui fait que ke n’arrive pas à devenir vegetarienne à 100%
En dehors de ça notre pétition est plus proche de c’elle du lapin que de celle du lion. et voir des personne manger d’énorme morceaux de vende me rende un peut malade par fois.
Et à savoir un régime vegetarienne n’a pas d’incident sur la santé alors qu’un régime unique carnivor entraîne des carences et des monter d’acide dans le sang eg l’estomac.
(un certain régime ne jurant que par les protéine animale est donc une aération pour la santé.
bon en tout cas merci pour cette article
CoppéliaAutrice
Merci Ninaah pour tes gentils compliments :) By the way, il faut que je t’envoie la recette des cookies !
Stela
Comme beaucoup de femmes je mange plus de légumes que de viande. Pour le moment, ça peut paraitre idiot pour certains voir hypocrite, je m’instaure une journée végétarienne minimum par semaine. Mais ton article me réconforte car je suis tombée dernièrement sur un blog végan (et fière de l’être), cela m’a perturbé. En tout cas merci pour cet article ^^
CoppéliaAutrice
Je trouve ça bien d’essayer de repenser sa consommation de viande, même si c’est pour s’en passer une seule fois par semaine. C’est un début :)
Je ne suis pas pour que le végétarisme devienne le régime alimentaire de monsieur et madame tout le monde mais il est nécessaire de mettre un terme à toute cette industrie dégueulasse en consommant responsable :)
Viola.
Bonjour !
Je trouve ton article hyper intéressant. Je ne suis pas végétarienne mais j’aimerais le devenir cependant, il y a des choses que j’aime vraiment comme le poulet ou un bon steack haché donc je n’arrive pas à sauter le pas. Toutefois, je refuse de manger les abats, la langue ou quand c’est saignant. Ca me dégoûte. Alors en attendant de le devenir réellement, je me dis qu’une tranche de steack vu que ça vient de la chair, c’est comme les humains, ça se « répare » ou cicatrise plutôt. Tandis que si on t’enlève un rein ou un truc comme ça, c’est plus difficile. Raisonnement bizarre mais c’est ce qui me fait accepter de manger de la viande car mes parents, surtout mon père, trouve ça débile. — »
Ah ah, maintenant, je pourrais le contrecarré dans ses idées, merci :D
CoppéliaAutrice
Tu dois sans doute le savoir mais on tue tout l’animal et on se sert de tout hein, question de rentabilité (muscles, abats, graisse, boyau, etc.)
Viola.
Yeap, je le sais. C’est surtout pour me forcer à manger. Sinon, je passe pour celle qui gonfle son monde. Déjà que je demande trèèès cuit pour pas avoir de sang… oui, c’est limite si ça me donne pas envie de vomir.
Au passage, ton blog est joli comme tout :)
CoppéliaAutrice
Merci :)
Tu sais, tu ne devrais pas te forcer par peur d’être différente et de passer pour la chiante de service… Je sais que beaucoup hésitent à sauter le pas par peur de l’exclusion mais je peux t’assurer que j’ai une vie sociale tout à fait normale :)
Hecatessence
Ton article est franchement bien écrit, chouette pour tous et toutes les vg, moi compris!
CoppéliaAutrice
Merci beaucoup, ton compliment me va droit au coeur !
Aline
Bonjour,
Je n’ai absolument rien contre les végétariens et le végétarisme. Je respecte entièrement ce mode de vie. Cependant, bien que je sois d’accord avec le fait que le végétarisme soulève beaucoup de clichés (quelques sujets n’en soulèvent pas d’ailleurs?), les réponses des végétariens contre les arguments des « omnivores » sont bien souvent, eux aussi, très clichés ! C’est un type de conversation qui finalement n’a jamais de fin (tout comme la religion, la politique…) mais je voudrais quand même te préciser certains petits points =)
Lorsque tu lis sur le paquet qu’un steak de soja de 100g contient 37g de protéines contre 36g de protéines pour un steak de 100g de veaux (qui n’est d’ailleurs pas la viande la plus « protéinée » qu’il existe, le bison contenant 41g de protéines pour 100g), le paquet ne précise pas quels acides aminés sont contenus dans les 36g ou 37g de protéines… Il faut que tu saches, et que les végétarien en général sache qu’ils ne faut pas s’arrêter à la lecture d’un packaging et qu’il faut creuser un peu plus loin, en l’occurrence du côté des molécules de protéines ! Bref, ce que je veux dire c’est que les protéines qui composent le soja sont différentes des protéines qui composent la viande. Ainsi, le pourcentage de protéines que notre corps peut synthétiser varie selon le type de protéine ! Les végétariens devraient donc savoir que notre corps ne peut assimiler seulement 60% des acides aminés contenus dans les protéines de soja contre 85% pour beaucoup de viandes blanches et 100% de protéines d’oeuf ! Ainsi, on a beau dire ce que l’on veut, la viande et les oeufs restent les aliments les plus riches en protéines, le soja se plaçant loin derrière. Bien sûr il peut remplacer la viande mais doit être manger en beaucoup plus grosse quantité que la viande ou l’oeuf (ce qui est rarement le cas pour les végétariens) ! Il est donc archi-faux de dire qu’il faut manger l’équivalent de son poids en protéines pour être en bonne santé ! A moins de manger de l’oeuf à chaque repas =)
Ensuite, si les australopithèques étaient de fameux cueilleurs, les homos habilis inventèrent l’outil ! Ainsi, l’argument que tu donnes par rapport à nos petites mains, nos dents etc etc ne tient absolument pas debout pour « défendre » le végétarisme. Nos ongles ne nous servent aujourd’hui plus à tuer, à se défendre, à creuser la terre pour les cultures… du coup l’évolution nous les a fait raccourcir, s’affiner… merci l’arme à feu, la binette et autres charmants ustensiles agricoles ! Nos dents sont toujours aussi puissante pour manger de la viande crue si nécessaire (sachant que la force d’une mâchoire humaine est d’environ 150kg/cm2… assez pour un petit steak je pense), et nos canines se sont raccourcies car le couteau est apparu !!! Enfin, notre intestin s’est lui aussi raccourci car notre alimentation s’est diversifiée de plus en plus au fil du temps, réduisant les quantités de viande absorbées jadis par nos ancêtres… Manger trop de viande par rapport à nos besoins quotidiens peut bien sûr être néfaste pour l’organisme, mais quel excès ne l’est pas ?
Personnellement, je comprends parfaitement l’envie de ne plus manger de viande par dégoût des techniques modernes d’abattage puisque j’ai choisi de ne manger uniquement des viandes et poissons qui ont été élevés et abattus dans de dignes conditions. C’est difficile mais largement faisable et je ne me prive pas de viande ! Il n’est pas dans l’Equilibre de devenir végétarien. Si l’on revient à une époque lointaine où l’homme chassait et était chassé, on se rend vite compte que sans manger des animaux, l’autorégulation de la chaîne animale serait en danger ! On est des animaux et « s’entre-manger » fait partie du cycle de la vie. Certes aujourd’hui cela est largement faussé par l’industrie, les abattoirs etc etc mais en aucun cas il n’est juste d’affirmer que nous ne sommes pas fait pour manger de la viande ! C’est faux. Le végétarisme est une réponse comme une autre à l’industrialisation de masse et il doit s’arrêter là ! Ne pas tenter de se faire passer pour ce qu’il n’est et ne sera jamais : la VRAIE façon de se nourrir !
Je suis longue, je suis désolée mais le sujet m’intéresse et je vois que toi aussi. Je ne tente de convaincre personne ni du bien ni du mal de manger ou pas de la viande seulement de remettre les choses à leur place et d’arrêter de faire passer les omnivores pour des sanguinaires sans coeur et les végétariens pour des hippies chiants. Chacun répond aux problèmes de l’évolution industrielle comme il le souhaite.
Bref, le végétarisme est une réponse extrême au problème tout comme est extrême ceux qui refusent d’ingérer une carotte par peur de se transformer en lapin ! Ainsi, la majeure partie des arguments exposés par ces deux « clans » sont erronés, clichés, arrangés et rarement réellement objectifs. Le côté « fashion » de ces dernières années à devenir végétarien n’aident en rien à démêler le vrai du faux, trop de mondialisation incite l’homme à se regrouper en petites communautés partageant des valeurs similaires et rassurantes. Devenir végétarien c’est aussi ça !
Il existe encore des milliers de choses à dire sur ce sujet (la valeur et la symbolique de la viande dans certaines parties de monde feraient peut-être changer les végétariens d’avis… etc) mais bon =)
Ton article donne d’intéressantes informations mais toi qui défends « la liberté de l’assiette », prends garde à ne pas tomber aussi dans un cliché… Une dernière chose, je ne sais pas depuis combien de temps tu pratiques ce régime, mais il faut des années et des années d’expérience pour réellement pouvoir parler intelligemment et de manière constructive du végétarisme.
Bonne continuation
CoppéliaAutrice
Eh bien, voilà un commentaire impliqué et qui se veut impartial en se plaçant sous le signe de la sainte vérité, ce qui soulève quelques questions : pourquoi prendre du temps pour remettre « les choses à leur place » ? Quelle est la part d’implication personnelle derrière ce commentaire ?
Peu importe. C’est gentil d’avoir pris intérêt à mon article, mais je pense pouvoir affirmer qu’il est inutile d’aller sur certains terrains (alimentation, chimie, évolution, etc.) de manière précise puisque aucune de nous n’est spécialiste et qu’on devrait se ranger derrière de l’argument d’autorité (Einstein, ne disait-il pas que la plupart des maladies cardio-vasculaires disparaîtraient avec un régime végétarien ?) ou des études sérieuses (ou non) qui sont à disposition de tous et toutes et qui tendent à montrer qu’un régime sans viande est bénéfique pour la santé. C’était un article léger sur ce qui ne l’est pas moins : les clichés.
De la même façon, tes arguments évolutionistes démontrent plutôt une méconnaissance du darwinisme. Si à l’origine, on était équipés pour la chasse, pourquoi ce besoin d’inventer des outils ? Je ne crois pas que nos ancêtres avaient ce défaut de créer du superflus. Par ailleurs, les changements physiques et modifications se font pas pure adaptation (au milieu) et sur une très longue période, sans vouloir te caricaturer, nous n’avons pas les dents moins longues car on a inventé la poudre à canon.
Et dans ton commentaire il y a un sens du relativisme qui montre que le but est plutôt de pointer la contradiction que de viser la vérité, car toute relative que tu prétends être, tu restes également dans la mauvaise foi avec des conjectures hasardeuses relevants du fait que tu n’es pas spécialiste (moi non plus) des domaines sur lesquels tu vas.
Bref, je ne suis pas végétarienne uniquement à cause de l’industrie, de la façon dont les animaux sont abattus, … les raisons que l’on se donne viennent après. La viande m’écoeure, sans raison. C’est à partir de ce fait que je peux tenter de trouver des raisons objectives à ce dégoût et mon amour pour les animaux en fait partie.
Pour l’autorégulation de la chaîne animale, là encore tu es dans l’erreur, il n’y a que l’homme qui prolifère sans prendre en considération le milieu dans lequel il vit, les animaux (sans l’homme) se régulent, c’est la trop grande présence de l’homme qui induit la gêne occasionnée par les autres espèces. L’animal se reproduit par conservation et de manière équilibrée, il n’y aura jamais plus d’animaux que de ressources pour leur survie (dans un monde sans l’homme), l’homme se reproduit en se donnant des raisons et sans se réguler (car il ne partage pas ce même instinct avec les autres animaux, du fait de sa raison). Quand tu dis qu’on est des animaux (sous-entendant, comme les autres), là encore il va falloir approfondir et aller sur le terrain de la philosophie. L’homme est un animal (la science le prouve, certes) mais bien différent des autres. L’homme n’est pas un animal naturel (de nature), il est pure culture, ce qui le différencie radicalement des autres espèces.
Mon végétarisme n’est pas non plus une réponse, il est une évidence et les raisons invoquées ici sont légères et sans prétentions et surtout ne tentent pas de jeter l’opprobre sur les carnivores. Quant au prétendu besoin de faire partie d’un groupe pour ne pas subir l’angoisse de la mondialisation, c’est du psychologisme à bas prix. Il n’y a pas de végétariens autour de moi, je ne ressens pas le besoin d’échanger avec des végétariens, … je suis, entre autres choses, végétarienne, personnellement, et n’ai pas un sentiment religieux envers le végétarisme.
Bref, sans vouloir, à mon tour, faire du psychologisme à bas prix, et bien que tu aies pris énormément de précautions pour n’avoir pas l’air d’attaquer la personne que je suis, il semble évident que ton but était bien de me viser moi et non pas les « arguments » ou « idées » de mon article. Cette chose aurait pu se faire à visage découvert, tu ne crois pas, « Aline » ?
Bien à toi, chère lectrice francophone de l’ouest canadien.
Clara
Bonjour !
Outch, même avec la réponse tout l’article perd de sa crédibilité. Je suis complètement d’accord avec Aline.
Et on peut encore une fois se perdre dans, sinon un cliché, au moins une tendance qui montre que le végétarien, lorsqu’il se sent ébranlé dans ces convictions, sort les crocs… C’est super Godwinien comme méthode pour tuer dans l’œuf un débat qui cherchait à éclore…
Il y aurait eu moins d’animosité dans la réponse qu’elle aurait gagné en crédibilité. Pour l’analyse de l’évolution de l’Homme selon Darwin, je ne préfère rien dire. Tant de mauvaises fois invitent au silence, car si nous avons créé l’outil et si nos corps ont changé, c’est bel et bien dû à l’évolution au sens d’Aline… C’est scientifiquement avéré au même titre que le petit orteil est amené à disparaitre… Eh oui, tout ce que tu peux voir n’est pas que réalité. En revanche tout ce en quoi tu crois, l’est (pour toi et toi seule), et ça pour tout le monde. Essaie juste de l’entendre. Peut être que tu te trompes fondamentalement, mais spirituellement tu es sur ta voie et c’est celle-là qui faut suivre… avec cohérence et respect.
Bonne continuation.
Clara.
Pitit Trèfle
J’ajouterai juste que la seule chose qui a poussé nos ancêtres à chasser des animaux est bel et bien l’ère glacière, d’où nous nous sommes sortis depuis des lustres. Sans cette période, je me demande si nous aurions eu besoin de manger de la viande.
Je pense effectivement que le végétarisme a ses propres faiblesses, mais qu’elles sont tout de même compensable. Mais avoir l’opinion des uns et des autres peut-être intéressant. :)
Aldona
Je suis une carnivore convaincue, je porte du cuir, de la fourrure (uniquement celle d’animaux qui se mangent) mais j’ai toujours plaisir à lire des articles ou écouter des gens cohérents avec leurs convictions. Cela semble devenir de plus en plus rare en ce bas monde.
Rien de plus agaçant que les gens qui prônent de belles valeurs et qui font des entorses « parce que tu comprends, dans ce cas c’est pas pareil… »
CoppéliaAutrice
Il faut savoir que les animaux que l’on tue pour leur fourrure sont élevés uniquement pour leur fourrure. Par conséquent leur viande n’est pas utilisée.
Merci en tout cas pour ton commentaire :) Je n’essaie pas de défendre à tout prix le végétarisme mais il est important – selon moi – de parler de ce que peu de gens connaissent en fin de compte…
Mme D
Le point qui moi m’interpelle vraiment, c’est en effet le n°7…
Parce que peut on vivre sans consommer de chairs animales, je pense que oui. Très bien même.
Maintenant, est-ce un effet de mode, quelque chose de Hype ? Pas pour tout le monde, c’est évident. Mais pour beaucoup, j’en suis certaine.
On peut ne pas consommer de viandes parce que l’on pense que cela va être bon pour sa propre santé. Mais alors cela ne s’appelle pas du végétarisme. Si l’on ne se pose pas la question de l’exploitation animale à d’autres fins que les fins alimentaires, on est aussi réducteurs que les omnivores qui ont la critique facile.
Se nourrir, c’est un besoin. Mais désirer se procurer un sac à main Chloé Marcie – en cuire – (par exemple), comment est-ce que cela peut ne pas être complétement incompatible avec le fait de se dire « végétarien » ? Est-ce que l’on n’est pas censé commencer par se passer des futilités qui nécessitent que l’on élève des animaux exprès pour ? Est-ce que ça ne semble pas encore plus intolérable que d’élever des animaux pour leur viande ? Je veux dire, se nourrir, pour nous, animaux omnivores, c’est un besoin vitale. Mais porter un sac de marque (ou des chaussures, ou du maquillage, ou des jeans avec l’étiquette qui va bien…) ??
Les seuls végétariens que je prends au sérieux sont ceux qui se posent toutes ces questions avant même de commencer à réfléchir à comment ils veulent vivre autrement et surtout avant de voulor dicter leur conduite aux autres.
Je ne dis pas que c’est ce que tu fais ici, mais c’est vraiment ce qui ressort de tous les discours « pro végé » qui tournent sur les blogs…
CoppéliaAutrice
Merci pour ton commentaire Mme D :)
Je n’adhère pas tout à fait à ta définition trop large du végétarisme. Le végétarisme est le fait de ne pas se nourrir de chair animale, ni plus, ni moins. Ce que tu pointes va plutôt relever d’une réflexion éthique sur la condition animale dans notre société. Ne mélageons pas les deux choses. On peut parfaitement être végétarienne sans se préoccuper de l’éthique animale, de la condition des animaux, etc. En somme, le végétarisme n’est pas un domaine de réflexion (ou une philosophie), c’est simplement une façon de se nourrir (peu importe la raison).
Maintenant, tu as raison sur le reste et la réflexion sur l’éthique animale existe mais elle ne fait pas forcément partie du végétarisme, il n’y a pas de lien entre les deux. Pour certains si bien sûr, car ils vont donner des raisons à leur dégoût de la viande et la réflexion pourra commencer, mais pour d’autres pas du tout.
D’une manière plus large, tu dénonces plutôt la société de consommation et c’est un tout autre sujet… Je pourrais aussi poser d’autres questions qui ne sont pas en rapport avec les animaux mais qui correspondent à ce que tu dis : n’est-ce pas horrible de passer la majeure partie de sa vie à travailler pour s’offrir du superflus (marques, loisirs, voyages, télé, voiture, électricité, …) ?
Fréd
En parallèle du mémoire, n’y aurait-il pas un petit article sur la traite des animaux en perspective ? De quoi nous pousser vers une alimentation raisonnée et raisonnable, tout en évitant le saccage dont est capable Peta… Maintenant il ne doit pas être aisé de faire un article sans passer pour cette blondasse défigurée et ignare de BB… On croit en ton talent ! :)
Vive Paul McCartlove
CoppéliaAutrice
Ce ne sera pas avant l’été prochain :)
J’attends d’être vraiment en mesure de parler de l’éthique animale et du traitement que l’on en fait en France pour pouvoir partager mes recherches ici. Mais ne t’inquiète pas, je t’imprimerai un exemplaire de mon mémoire dès qu’il sera écrit (ça va sans dire lol), relu, corrigé et soutenu devant un jury qui sera sans pitié – comme m’a prévenue ma directrice de mémoire ;)
Et puis, évidemment, je te le dédicacerai :D
Fréd
Ah ça c’est gentil !! J’attendrai alors… c’est sûr que c’est un sujet qui nécessite d’être bien informée pour éviter les clichés justement :)
Aline
Hihi, je ne suis pas d’accord avec certains points que tu as écris, j’avais le droit te le dire (car tu sais que ce sujet m’intéresse aussi !). Sans raucune aucune (j’espère ?)
Mély
J’ai beaucoup aimé lire cet article.
Tes mots rejoignent beaucoup un autre article d’un autre témoignage d’une végétarienne :
http://www.chaudronpastel.fr/contenu-cuisine-mely
Oui… Il s’agit bien de moi.
Je n’aime pas, en règle général, me comparer aux autres, et là, ce matin, c’est la 3ème fois que je le fais (on vient toutes les 2 de Picardie, végétarienne…).
Je tiens beaucoup trop à mon individualité & aime bien être différente.
PS : les réponses en commentaires sont intéressants…
Mais, je me suis dit que tu aimerais peut-être voir / lire mon article, et découvrir mon univers gourmand…
Alors, je laisse un trace ici :-)
CoppéliaAutrice
J’ai lu la partie où tu expliques ton cheminement vers le végétarisme (très mignonne la photo de toi petite donnant à manger aux lapins). D’ailleurs, ça nous fait encore un point commun… La mère de ma mère vit dans un tout petit village dans la Somme et elle élevait des lapins (pour les manger…). Je m’en occupais aussi beaucoup quand j’allais y passer mes vacances jusqu’à ce que j’entre dans la grange au moment où mon grand-père en abattait un… Ce fut un très grand traumatisme :(
Moi non plus je n’ai jamais été très viande. Je préférai la volaille ; on ne m’aurait pas fait avaler un travers de porc, un steak tartare, etc. Comme tous les enfants sans doute, j’étais plus cordon bleu et poisson pané ^^
En tout cas, c’est intéressant de voir comment le végétarisme est vécu chez les autres. Il me semble – comme je l’écrivais dans mon article – que c’est de mieux en mieux accepté (tout au moins toléré).
Merci pour ton passage ! :)
Leanna
Coucou,
j’ai lu ton article et je le trouve super intéressant.
J’ai décidé de devenir végétarienne, non pas à cause des animaux, c’est vrai que je les adore, mais je veux dire que je n’ai pas eu un gros déclic, c’est juste que je me rends compte que je ne suis pas fan de viande. Depuis petite je ne suis pas très viande, ça m’écoeure, les seules viandes que je mangeais étaient le poulet (uniquement le blanc de poulet), le porc (côte échine, saucisse et saucissons) et le steak haché. Bref, du coup je me suis dit pour le peu de viandes que je mange, autant ne plus en manger du tout. Toujours est il que j’ai en horreur les légumes surtout lorsqu’ils sont cuits, et que je fais beaucoup de carences (je me nourrie essentiellement de pâtes et de riz). Tout ça pour te demander si du coup tu manges plus de légumes qu’avant ? quels types de légumes ? le soja peut-on s’en passer ? (j’en ai goûter, j’ai détesté) et enfin, si tu as eu une bonne note à ton mémoire ! :)
En tout cas merci pour ton article, il est super sympa. Bonne continuation.
ps: J’ai pas trop compris, en ce qui concerne le cuir, les animaux sont également tués ?
La Kapsule
Bonjour,
Merci, merci ! :D
Sandrine
Bonsoir, votre article est tres intéressant tout en étant également tres pertinent : il est un fait tres fréquent que les préjugés sur les divers sujets sont le plus souvent émis par des gens qui
n´ont eux même ni connaissance ni
compréhension de ces sujets .
» Les femmes rondes sont nulles au lit » vous diront les hommes mais comment peuvent-ils donc le savoir
puisqu´ils ne couchent qu´avec des maigres ?
Ici, c´est á peu pres le même genre de discours avec des soi-disant arguments tres facilement démontables, pour peu que l´on se renseigne un minimum .
Les végétariens seraient carencés :
c´est vrai pour les végétariens qui se nourrisssent mal mais un mangeur quotidien de viandes et poissons peut également souffrir de carences .
C´est une question d´équilibre alimentaire, aucun rapport avec le fait d´être végétarien ou pas .
Il est aussi une fausse idée affirmant que les végétariens veulent imposer le végétarisme : certes, il y en a sûrement car on trouve malheureusement des esprits étriqués partout mais faire de quelques cas isolés une généralité,
n´est-ce pas être de mauvaise foi ?
Personnellement, j´essaie de consommer le moins possible de produits d´origine animales
( je suis plutô tendance végétalienne) mais je me garde bien d´imposer mon mode de vie alimentaire et je
n´en parle même pas .
A vrai dire, la large majorité des personnes de mon entourage ne sont pas végétariennes et il ne m´appartient évidemment pas d´essayer de les y amener .
Le végétarisme doit être un choix personnel, sincere et réfléchi .
Bonne continuation !
Marie
Bonjour !
Article très intéressant, c’est vrai que des idées reçues de ce genre, j’en entendu pas mal depuis que je suis vegan…
J’aurais d’ailleurs une précision à t’apporter: le végétarisme ne résoud pas le problème de l’exploitation animale… Tu es végétarienne pour les animaux, et c’est la seule raison noble, la seule raison que nous devrions avoir. Malgré tout, le végétarisme tue. Les poussins mâles, les veaux, les poules pondeuses trop vieilles, les vaches laitières trop vieilles, les abeilles…
Tu ne manges pas de cadavres, mais tu tolères quand même l’exploitation animale et le spécisme en étant seulement végétarienne.
Je te laisse faire tes propres recherches sur le sujet, et je te souhaite d’être en adéquation avec tes pensées anti-spécisme.
GO VEGAN.
L’exploitation, bio ou pas bio, reste une oppression.
(j’en profite pour te guider vers le groupe Facebook : Végétariens, Vegétaliens, Végan. Il t’apportera d’énormes précisions sur la question, et t’aidera à te rendre compte de l’inutilité du végétarisme)
LaëtitiaAutrice
Hello Marie, merci pour ton commentaire sur un article qui date de près de 3 ans et depuis lequel, j’ai fait un peu de chemin ;)
Je te trouve bien dure et assez peu pragmatique en disant que le végétarisme est inutile. Il n’est certes pas parfait, pas 100 % cohérent mais pas inutile – dis ça aux milliards d’animaux tués chaque année pour leur chair. Si déjà tout le monde était végétarien ou réduisait drastiquement sa consommation de viande, ce serait formidable. Les gue-guerres veggie/vegan très peu pour moi :)
Laura
C’est tellement vrai et enrichissant ce que tu dis! Je cherchais des arguments en faveur du végétarisme pour mon TPE et grâce à toi, je pourrais construire mes arguments sur des bases solides.
Merci!!!