La montagne et moi, nous n’avons pas toujours été copines. Disons qu’à l’adolescence, passer un week-end à la montagne ou pire, des vacances, c’était douloureux. Je voulais la plage, le sable chaud et l’huile d’olive partout sur le corps en espérant ressembler plus vite à un petit beignet doré – ne reproduisez pas ça chez vous, c’est dangereux et extrêmement con.
Pourtant, la montagne a fait partie de mon enfance. Mes parents aimaient beaucoup randonner et chaque année, nous faisions une halte d’une semaine dans les Alpes avant de poursuivre notre route vers l’Italie. Si je fouille un peu dans ma mémoire, je n’ai pas de mauvais souvenirs ; bien au contraire. J’adorais enfiler mes chaussures de randonnée, mon short kaki et ma petite casquette d’aventurière en prenant ma sœur par la main – sœurette qui avait la fâcheuse tendance de toujours se ramasser la gueule par terre, si bien que nos parents avaient une grosse mallette de secours dans leur sac à dos qui était pour le moins rentabilisée !
On ramassait des bâtons sur les chemins, ceux pour t’aider à marcher, pour faire comme papa ; on s’abîmait les genoux sur les cailloux (oui, moi aussi du coup) et on attendait avec impatience la fin de la randonnée pour tremper nos pieds nus dans les rivières glacées.
Passée l’ingrate adolescence, j’ai retrouvé mon goût pour la montagne sans néanmoins prendre le temps d’y aller – à l’exception de quelques séjours au ski. Chaque fois que je l’apercevais, c’était en passant par le tunnel du Mont-Blanc – j’ai des souvenirs intacts de cette route qui zigzague et du glacier que l’on aperçoit avant de s’engager vers le pays des spaghetti. Avec l’arrivée des vols low cost, on a laissé tomber la voiture et je n’ai plus vu la montagne.
Jusqu’à l’année dernière où nous avons passé deux jours à Megève avec ma petite sœur. Je n’imaginais pas y retourner quasiment un an après invitée par OUIBUS et j’ai accepté avec plaisir, emballée à l’idée de passer un week-end à la montagne !
Nous étions une poignée de blogueurs et c’était chouette d’être en petit comité. Pour être 100 % transparente avec vous, nous n’avons pas vraiment vécu le trajet en bus comme le ferait tout un chacun : nous nous sommes rejoints à Lyon après un premier trajet en TGV pour les parisiens. C’est depuis la gare de Lyon (à Lyon hein, pas celle de Paris, ne vous méprenez pas) que nous sommes montés dans le OUIBUS.
Les prix sont très attractifs, on peut aller au ski en haute saison pour 50 €/personne AR mais il ne faut pas avoir peur des longs trajets.
Toutefois, les bus sont très confortables : sièges larges que l’on peut incliner, des prises pour brancher nos appareils, du wifi, des toilettes impeccables testées et approuvées par moi-même ainsi que des conducteurs fort sympathiques. On arrive évidemment plus fatigué qu’après un trajet en train mais quand on a un budget serré, ça vaut la peine d’y songer.
Nous sommes arrivés le soir, affamés. Ça tombait bien puisque après avoir pris nos quartiers à l’hôtel Le Gai Soleil – mignon sans plus, un peu resté dans son jus 1970 mais qui sert de bons petit-déjeuners et se situe à 5 minutes du centre-ville et donc des cabines pour aller skier – nous avions rendez-vous au restaurant Le Chamois pour partager une fondue à la truffe.
Au risque de passer pour une casse-bonbon, j’ai beau adorer le fromage (et lutter contre cette passion justement dans mon cheminement vers le végétalisme – mais ça c’est une autre histoire) ; je suis moyennement amatrice du repas qui consiste à manger du pain et du fromage fondu, point barre. Je dois concéder que c’était bon, que l’on ne sentait pas trop le vin blanc et que cette petite touche de truffe était une excellente idée mais ça reste tout de même écœurant au bout d’un moment. Notez que le lieu est beau et que l’on s’y sent vraiment bien : des lumières douces et des banquettes recouvertes de fausse fourrure.
Ce que j’attendais avec le plus d’impatience, c’était le survol du massif du Mont-Blanc, notre activité le lendemain matin. J’étais comme une enfant, complètement surexcitée à l’idée de voir les sommets enneigés de si près, et le temps était radieux ; nous n’aurions pas pu rêver mieux !
Notre circuit durait 30 minutes et parcourait la Vallée Blanche et l’impressionnante mer de glace. Vous trouverez les différents circuits ainsi que les tarifs ici.
C’était fou, j’ai passé une demi-heure avec un sourire qui fendait mon visage de part et d’autre, et j’avais envie de crier à la terre entière qu’il fallait faire ce vol au moins une fois dans sa vie. En rentrant, j’ai discuté avec Jérémy et il m’a parlé de l’impact environnemental de ces vols touristiques à la fois sur la flore et la faune, le bruit des moteurs dérangeant les animaux. Je n’ai pas trouvé d’articles sérieux à vous linker – sinon quelques uns traitant du problème de pollution aux abords du tunnel du Mont-Blanc – mais sa réflexion est pleine de bon sens.
Il me paraissait normal de vous en parler parce que même si j’ai adoré cette expérience, je me sens un peu coupable, et ce sentiment aurait été décuplé si je n’avais pas évoqué cette question. Je ne saurais donc ni vous conseiller, ni vous déconseiller de le faire. C’est à vous de voir mais peut-être qu’aux beaux jours, un petit vol en parapente est préférable ;)
Après ces émotions, nous avons été déjeuner au Refuge, la carte n’est pas du tout veggie friendly mais dans les cuisines, on sait s’adapter et le résultat était très bon. Nous avions un peu de temps libre l’après-midi et avec mon monsieur nous avons entrepris une courte marche vers le lac de Javen que nous n’avons jamais trouvé. On a préféré se perdre – même si ce n’était pas délibéré – et s’enfoncer dans les forêts habituellement enneigées en appréciant la vue sur la vallée.
Comme à chaque fois qu’il y a un peu de verdure, je n’ai pas pu m’empêcher de vouloir tout prendre en photo et d’essayer mille angles possibles. Et c’était drôlement chouette de vivre ce moment avec quelqu’un qui partageait mon enthousiasme pour trois brindilles.
La nuit commençait à tomber. Nous avions rendez-vous peu avant 19h pour l’illumination du sapin de Noël sur la place principale de Megève alors on a rebroussé chemin en traînant quand même un peu. Le ciel s’assombrissait, la lumière du soleil couchant donnait une teinte particulière aux montagnes et les nuages devenaient de plus en plus roses. Alors, on a couru pour ne pas rater ce spectacle.
On est arrivés un peu tard mais c’était superbe quand même, peu importe où l’on regardait. C’était la fin d’une très belle journée d’hiver, il n’y avait que nous, les montagnes et un petit croissant de lune.
Franchement, ça vaut la peine de vivre juste pour des moments comme ceux-là !
On a étiré le temps autant que possible, jusqu’à la dernière lueur du jour, et puis on est rentrés à l’hôtel avant de repartir rejoindre le reste du groupe. Après l’illumination du sapin, nous avons dîné dans un restaurant italien, le Spaggiari. On a été super bien accueillis, la nourriture y est bonne tout comme les cocktails mais les prix sont complètement indécents à l’exception des pizzas. En même temps vous me direz, c’est Megève… Mais quand même.
Avant de retourner à Paris le lendemain, nous avions une dernière activité : la visite du Domaine de Coulairon. Un élevage de rennes ainsi qu’une bergerie. Vous vous doutez bien que j’ai été tiraillée pendant toute la visite parce que j’aime énormément les animaux mais j’aime les voir en liberté… J’ai posé plein de questions et les réponses étaient plutôt floues notamment concernant la fin de vie des rennes.
Je ne doute absolument pas des bonnes intentions des propriétaires du Domaine qui nous ont si gentiment accueillis mais je suis dubitative : la place des rennes est en liberté dans leurs pays d’origine, pas derrière un grillage pour faire plaisir aux gens qui ont envie de se balader en traîneau et de leur filer du lichen – avis que je partageais déjà lors de mon séjour en Finlande.
On a poursuivi la visite par la bergerie et là… comment vous dire ? Les moutons sont élevés pour leur laine et les agneaux pour leur viande. L’élevage est familial, on sent que les animaux sont bien traités et que les éleveurs sont consciencieux : ces animaux ont mille fois plus de chance qu’ailleurs. Pourtant, en voyant quelques personnes s’extasier devant un adorable agneau – comment pourrait-il en être autrement ? – qu’ils avaient mangé la veille, la tristesse m’a envahie.
J’ai ressenti le besoin de m’isoler alors on est restés à deux, au fond de la bergerie, à observer ces petits êtres innocents si curieux et amicaux qui ne savent rien de l’avenir qui leur ait réservé. J’avais la gorge nouée et les larmes aux yeux mais que pouvait-on faire ? Rien. Rien sinon vous en parler et partager mes impressions avec vous.
Nous avons terminé ce séjour par un déjeuner au OK Burger qui sert un très bon burger végétarien avant de reprendre le bus pour Lyon. C’est les écouteurs visés dans les oreilles en regardant les montagnes s’éloigner par la fenêtre que j’étais sûre d’une chose désormais : je veux vivre à la montagne un jour. Ou tout près. Parce que même si 48 heures, c’est trop court ; c’était suffisant pour oublier l’effervescence fatiguante parisienne – une effervescence qu’on se prend de plein fouet dans la tronche quand il faut reprendre le métro au retour.
Encore une fois, j’espère vous avoir fait voyager un peu avec moi et malgré quelques bémols qu’il me semblait important de souligner, j’ai beaucoup aimé cette parenthèse. Je retourne à la montagne dans quelques semaines, pour skier cette fois, et je suis l’impatience même ! Et vous, quelle est votre relation avec la montagne ? Est-ce un lieu de prédilection pour vos vacances ou vous êtes plutôt mer ? Oui, l’éternel combat impossible montagne vs mer.
Merci à l’adorable Marine et au pas moins adorable Alexis de OUIBUS ainsi qu’à l’office de tourisme de Megève pour ce week-end à la montagne particulièrement ressourçant.
A très vite, il faut encore que je vous parle de mes produits de beauté préférés en 2016 et de mes coups de coeur culturels. Aaaaah, vous avez un dealer de temps ?
Noêmie
Je dois avouer que je suis plus mer que montagne: la neige, le froid, tout ça, ça ne m’emballe pas; je préfère le soleil, la chaleur, l’air iodé, mais ton article donne envie te tenter l’aventure ! Et il faut bien l’avouer, la montagne est souvent plus calme, du fait qu’elle est moins peuplée, et donc plus reposante. Ce côté nature sauvage est vraiment appréciable.
En ce qui concerne ton coup de blues lors de la visite de la bergerie, je ne peux que comprendre, il m’arrive souvent la même chose. Comment peut-on s’émouvoir devant un être vivant, et le lendemain le commander en plat au restaurant ? L’être humain est parfois curieux, et plein de contradiction…Et ce sentiment d’impuissance surtout que l’on a dans ces moments, alors que l’on voudrait ouvrir la barrière et crier: « courrez, vous êtes libres !! ». Bref je m’égare :)
Je me permets de te demander un conseil, comme tu es passionnée de photos: je comptais m’acheter un appareil d’ici peu, as-tu des modèles à me conseiller, ou du moins une marque en particulier, dans un bon rapport qualité-prix (autour de 500€) ?
Sur ce, bonne fin de journée, et j’attends avec impatience ton article sur tes favoris beauté ! ;)
Noëmie.
LaëtitiaAutrice
Oh mais bien emmitouflée l’hiver, et puis l’été il ne fait pas froid et il ne neige pas non plus – bon après, je ne cherche pas à te convaincre hein ;) (peut-être que si haha). Tu as tout à fait mis les mots sur ce que j’ai ressenti (et je me sentais coupable aussi de juger certains, je sais que ce ne sont pas de mauvaises personnes mais ça m’a brisée le cœur, franchement :/)
Pour l’appareil, tu souhaites un reflex ? Un hybride ? Dans le deuxième cas, je ne saurais pas trop te conseiller. Dans le 1er, je te conseille d’investir dans un boitier nu et d’ajouter un bel objectif, c’est ce qui fait la différence dans le rendu des photos (le piqué, le bokeh, etc.) – globalement, il vaut mieux avoir un boitier bof et un bon objectif que l’inverse. Quant au modèle, je ne connais que Nikon mais c’est kif-kif avec Canon, à toi de voir ce que tu préfères. Le D3300 est un bon entrée de gamme > http://amzn.to/2jF5naG et dessus, tu peux ajouter un 50 (http://amzn.to/2jF1zGl) ou un 35 mm (http://amzn.to/2jESWeS) à focale fixe pour avoir un beau bokeh et puis ça t’oblige à bouger autour de ton sujet, c’est un très bon entraînement quand on veut faire de la photo ^_^ C’est un peu plus que ton budget mais tu es certaine de faire de belles photos avec (parce que le 18/55 mm qu’ils fournissent systématiquement, c’est vraiment du caca pour dire ça poliment).
LaëtitiaAutrice
Oh mais bien emmitouflée l’hiver, et puis l’été il ne fait pas froid et il ne neige pas non plus – bon après, je ne cherche pas à te convaincre hein ;) (peut-être que si haha). Tu as tout à fait mis les mots sur ce que j’ai ressenti (et je me sentais coupable aussi de juger certains, je sais que ce ne sont pas de mauvaises personnes mais ça m’a brisée le cœur, franchement :/)
Pour l’appareil, tu souhaites un reflex ? Un hybride ? Dans le deuxième cas, je ne saurais pas trop te conseiller. Dans le 1er, je te conseille d’investir dans un boitier nu et d’ajouter un bel objectif, c’est ce qui fait la différence dans le rendu des photos (le piqué, le bokeh, etc.) – globalement, il vaut mieux avoir un boitier bof et un bon objectif que l’inverse. Quant au modèle, je ne connais que Nikon mais c’est kif-kif avec Canon, à toi de voir ce que tu préfères. Le D3300 est un bon entrée de gamme > http://amzn.to/2jF5naG et dessus, tu peux ajouter un 50 (http://amzn.to/2jF1zGl) ou un 35 mm (http://amzn.to/2jESWeS) à focale fixe pour avoir un beau bokeh et puis ça t’oblige à bouger autour de ton sujet, c’est un très bon entraînement quand on veut faire de la photo ^_^ C’est un peu plus que ton budget mais tu es certaine de faire de belles photos avec (parce que le 18/55 mm qu’ils fournissent systématiquement, c’est vraiment du caca pour dire ça poliment).
Noëmie
Merci beaucoup pour tes conseils ! Je me rends compte que je suis une novice, je ne savais pas ce qu’était un bokeh ^-^ je vais étudier tout ça tranquillement, mais j’ai hâte d’avoir mon appareil pour flasher à tout va :) (notamment à Giverny au printemps, comme je te disais dans un précédent post).
Pour revenir au végétarisme, je supporte de plus en plus mal cette contradiction aussi je l’avoue; entre: « on aime nos animaux, regardez comme ils sont mignons »,etc. et « on les vend pour leur viande parce que vous comprenez il faut bien vivre, ils ont eu une belle vie blablabla »… Ce qui est difficile aussi, c’est le regard de ses proches: amis, famille,…Ils ne comprennent pas toujours et on a droit à plein de questions (comme si on était tombé dans une secte…j’exagère à peine). Mais petit à petit, les habitudes se mettent en place, et puis si on est sûrs de ses choix c’est le plus important :) Ce qui fait chaud au coeur c’est de voir que ces idées font leur chemin dans la sphère publique, et que de plus en plus de gens se posent des questions. Enfin voilà :) désolée, je pourrais parler de ce sujet longtemps.
Merci encore !
Noëmie.
Paomme
Laëtitia,
J’ai une histoire similaire à la tienne sur mon rapport à la montagne, à la différence que j’ai carrément habité au pied des montagnes jusqu’à mes 20 ans. Tous les dimanches et vacances scolaires, été comme hiver, il « fallait » aller à la montagne (marche en été, ski de fond en hiver). Qu’est ce que j’ai pu râler ! Mais quand j’y réfléchis, je n’ai aucun mauvais souvenir, je finissais toujours par passer une jolie journée. Maintenant que j’habite à Londres, je mesure l’immense privilège que j’avais, et qu’est-ce qu’elles me manquent mes montagnes ! Je sais que je finirai par y revenir définitivement, en attendant j’en profite au maximum quand je reviens chez mes parents.
Merci pour ta sincérité, vraiment. J’apprécie beaucoup le fait que tu aies donné franchement ton avis sur ce séjour. Merci d’avoir précisé que c’était une belle expérience, mais que parfois tu avais été remuée parce qu’une activité allait à l’encontre de tes convictions. C’est grâce à tout cela que j’aime de plus en plus ton travail.
LaëtitiaAutrice
Oh la la même si je n’ai jamais habité à la montagne, comme je comprends qu’elles puissent te manquer – et comme je comprends aussi que tu aies pu râler plus jeune, je me revois aussi traîner de la patte quand on commençait une rando alors que j’avais juste envie de rester sur un transat à lire le Journal de Mickey haha. Et de rien pour ma transparence, c’est vraiment important pour moi que vous sachiez que mon avis est toujours sincère. Quitte à ce que ça me mette un peu des bâtons dans les roues parfois, c’est le jeu, et je préfère travailler avec des gens qui acceptent mes valeurs – c’est un grand mot pompeux mais je n’ai rien trouvé de mieux ^_^
Alea
Coucou, en ce qui me concerne la montagne n’a jamais été trop mon truc tout comme toi je préfère lézarder au bord de la mer. D’autant que je suis née au bord de la mer même si j’habite maintenant dans les terres de l’Est. Mais mes parents ont décidé un beau jour de déménager là bas sans moi. Du coup je prends maintenant plaisir à faire du ski tous les ans. C’est l’hiver que je profite le plus de la montagne et que je la trouve la plus belle. L’été, j’ai toujours autant envie de vomir en voiture lorsqu’il faut grimper les cols pour trouver LA balade incroyable qu’il FAUT à tout prix faire. J’ai alors une furieuse nausée qui me tient bien une bonne heure après être descendue de voiture. La montagne l’été c’est toujours bof bof. Très belle journée à toi.
LaëtitiaAutrice
Je rectifie, je préférAIS la mer : plus maintenant ;) Ah mince, je comprends si tu es malade en voiture, ce n’est pas marrant mais il y a des stations qui restent accessibles sans avoir besoin de voiture durant cette saison, ça évite le mal des transports si un jour tu veux quand même tenter la montagne l’été ^_^
Pauline
J’ai beaucoup aimé te lire, et (attention, ça ne m’étonne pas du tout de toi, mais ça me fait tout de même très plaisir), de lire tes petits bémols et tes tiraillements face aux activités proposées.
Je ne suis pas retournée à la montagne depuis ma classe verte en 5e, à part pour un trek de 7 jours avorté dans l’oeuf : après la première journée de randonnée, j’étais complètement à plat, et j’ai découvert après que j’avais la pire carence en fer de l’histoire des carences en fer, et que je n’aurais jamais dû envisager cette randonnée ! Mais j’adore la montagne, je trouve les paysages toujours époustouflants, la nature est à fleur de roche et l’air frais me fait un bien fou…
Merci encore pour cet article ! A bientôt :)
LaëtitiaAutrice
Merci Pauline pour ton commentaire ! Oh mince pour ta carence en fer : c’est rentré dans l’ordre entre-temps ? Oui la montagne a vraiment quelque chose qui donne de l’énergie, peut-être parce que ça n’incite pas à lézarder sur la plage, on se repose autrement et ça fait tout autant de bien :)
Eowine #FNWL
Tout d’abord, j’ai pris la claque du siècle avec tes photos qui sont juste superbe.
Je suis auvergnate d’origine, je considère donc que je viens d’un milieu de « petites montages ». J’ai adoré grandir la bas, j’en tire une relation particulière à la nature, le besoin constant d’être entourée de vert.
Cette été on est décidé avec l’amoureux à aller dans les « grandes montagnes » pour la première fois. J’appréhende un peu de passer mes vacances à la montagne plutôt qu’à la mer. Aurais-je vraiment l’impression d’être en vacances ?
Mais il faut bien essayer pour savoir.
LaëtitiaAutrice
Oh c’est trop gentil, merci : ça me fait bien plaisir :) Je comprends tout à fait ce que tu veux dire, ce sont des vacances différentes mais non moins ressourçantes, tu me diras !
Le Kaouchou
Ado j’étais pareil, la montagne ca m’ennuyer je préférais la plage la mer alors que maintenant je l’aime tout autant voir plus que la mer.
C’est fou comme on change ;)
Superbe photos en tout cas.
LaëtitiaAutrice
Héhé oui, la maturitaaaay ! ^_^
Le Kaouchou
Ado j’étais comme toi la montagne m’ennuyer et je ne rêvais que de plage, mer alors que maintenant je l’aime tout autant (voir plus). C’est tellement beau, si ressourçant .
Tes photos sont vraiment jolies.
Fanny
J’ai goûté de la fondue pour la première fois le 31 décembre et j’ai trouvé ça super écoeurant, je me suis rabattue sur la salade en regardant mes camarades s’empiffrer de fromage tout huileux.
Et je te rejoins sur l’agneau, on m’en a proposé le 25 décembre et j’imaginais le petit agneau tout mignon en train de se faire tailler en morceaux. Depuis ce moment, chaque morceau de viande que j’ai pu avaler m’a rendu malade. Du coup, je suis officiellement devenue végétarienne (enfin flexitarienne, j’ai pas encore viré le poisson).
LaëtitiaAutrice
Ouais franchement je me suis dit, quitte à manger un plat de montagne avec du fromage, sortez la tartiflette ! Bravo pour ton cheminement vers le végétarisme en tout cas, tu verras que petit à petit tu réussiras à te passer complètement de chair animale facilement :)
Laurelas
Mah, ces photos <3 superbe!
Je suis allée une fois dans ma vie à Megève, j'étais jeune, c'était l'été, j'ai des souvenirs flous, mais je crois que la montagne ça me plairait beaucoup de nos jours, même plus que la mer – bref, tes photos me font doucement rêver.
Par contre ton "histoire" sur les agneaux m'a serré la gorge. (Snif.)
LaëtitiaAutrice
Merci mon petit <3 Je pense aussi que ça te plairait, c'est sûuuuur !
Mathilda
Coucou! Il y a cette ambiance en montagne, qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Ce froid qu’on oublie devant la beauté du paysage, cette sensation d’immensité, et ces traditions. Certes, je ne cautionne pas l’élevage d’animaux pour leur viande…
Toutefois, l’expérience que tu as vécu a dû être sensationnelle … J’aimerais moi aussi me poser quelques temps juste pour prendre du plaisir, face à la neige ou la forêt …
Bises
Mamzeldree
Oh les photos du vol sont splendides ! :) :o